Le point de vue.
Exercice 1 : Selon quel point de vue est faite la narration dans chacun
de ces extraits ?
1. Maou avait les yeux ouverts dans la nuit. Elle écoutait les bruits de la nuit, les craquements de la charpente, le vent qui soufflait la poussière sur le toit de tôle. Le vent venait du désert, il brûlait le visage. L'intérieur de la chambre était rouge.
…………………………………………………………………………………………….
2. Je reconnais la voix suraiguë de Folcoche, le timbre grave de Papa, les onomatopées de Fine. Tout ce monde vient buter du nez contre ma porte close.
……………………………………………………………………………………………..
3. Ils sortirent vers midi. Paul pensait encore à ce fabuleux repas que la maîtresse de maison avait concocté la veille. Julien, sans doute plus marqué par la douceur de leur hôtesse, rêvait de revenir le plus vite possible. Seule Sophie était heureuse de revenir chez elle, de retrouver son chat, son chien et tous ces paysages dont elle ne pouvait se passer.
………………………………………………………………………………………………..
4. Les deux hommes s'approchèrent sans faire de bruit. Il escaladèrent la haie et posèrent l'échelle sur le mur. Au loin un chien hurlait à la lune. " Allez on monte" dit le plus âgé. Il grimpa sur le premier barreau et s'arrêta aussitôt. Il prêta l'oreille. Pas un bruit. L'autre ne bougeait pas. Le premier voleur continua son ascension.
……………………………………………………………………………………………..
Exercice 2 : Lis ce texte puis réponds aux questions.
| Jeanne revient sur les lieux de son enfance et retrouve la maison où elle a vécu avec ses parents, aujourd'hui disparus. Elle descendit au salon. Il était sombre, derrière ses volets fermés et elle fut quelque temps avant d'y rien distinguer, puis, son regard s'habituant à l'obscurité, elle reconnut peu à peu les hautes tapisseries où se promenaient des oiseaux. Deux fauteuils étaient restés devant la cheminée comme si on venait de les quitter ; et l'odeur même de la pièce, une odeur qu'elle avait toujours gardée, comme les êtres ont la leur, une odeur vague, bien reconnaissable cependant, douce senteur indécise des vieux appartements, pénétrait Jeanne, l'enveloppait de souvenirs, grisait sa mémoire. Guy de Maupassant, Une vie |
A travers quel regard percevons-nous la pièce ? Justifie en relevant
des expressions se rapportant à la vue et à l'odorat.
Réécrivez ce passage en changeant de narrateur: Vous passerez du "elle
au je". Que remarquez-vous?
