[6 documents pour commencer] | ||||||||||||||||||||||
Document 1 | ||||||||||||||||||||||
Nom
: Fabé Prénom : Denis Âge : 45 ans Taille : 1,70m Poids : 70 kgs Métier : professeur de français. Loisirs : rire, écrire, lire, dessiner Signes particuliers : chauve, barbe courte, porte des lunettes et une boucle à l’oreille gauche, Phrase favorite : "Tout peut arriver si l’on croit aux autres. " |
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Document 2 | ||||||||||||||||||||||
I1 est petit, papa, tout petit, mais qu'est-ce qu'il est
costaud! Il est trapu et gras du bide, ça lui va très bien.
Vous verriez ses yeux! Bleus comme ces fleurs bleues, vous savez. quand elles
se mettent à être vraiment
bleues. Ses cheveux sont blancs et fins comme les fils de ces plantes qui poussent dans les haies, je sais pas comment ça s'appelle. Ils ont toujours été blancs. Quand il était gosse, au pays, les autres l'appelaient « Il Bianco ». Maintenant. ils l'appellent « Vidgeon Grosso » ou « Gros Louis » (prononcer « Louvi »), ils ne savent plus très bien s'ils parlent dialetto ou français, ils sont à cheval sur les deux. Il rit tout le temps, papa. I1 s'arrête pile en pleine rue pour rire aux conneries qu'il raconte, il se plante sur ses deux cuisses, les poings enfoncés à bout de bras dans ses poches de veste, il renverse la tête en arrière et il lance à pleines mâchoires son rire au ciel. Les gens s'arrêtent et rient aussi, pas moyen de s'empêcher, c'est quelque chose, tiens. Il en pleure. Il tire son mouchoir de dessous les os, les clefs, les boulons. les ficelles, un mouchoir violet, à carreaux, grand comme un drap, il le roule en gros tampon, il se frotte les yeux à s'arracher les paupières, puis il se l'étale à plat sur la figure, il s'empoigne 1e nez à travers le mouchoir, il se mouche, pouët, les oiseaux se sauvent, c'est la panique, il se frotte le nez avec le mouchoir en boule, ça va mieux, le voilà reparti. Et redéconnant. Vingt mètres plus loin, ça recommence. François Cavanna, Les Ritals (1978).Albin Michel. |
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Document 3 | ||||||||||||||||||||||
Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes,
l'œil fixe et assuré, les épaules larges, l'estomac haut,
la démarche ferme et délibérée. II parle avec
confiance: il fait répéter celui qui l'entretient et il ne goûte
que médiocrement tout ce qu'il lui dit. Il déploie un ample
mouchoir, et se mouche avec grand bruit; il crache fort loin, et il éternue
fort haut. Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément, il ronfle
en compagnie. Il occupe à table et à la promenade plus de place
qu'un autre. II tient le milieu en se promenant avec ses égaux; i1
s'arrête, et l'on s'arrête; il continue de marcher, et l'on marche
: tous se règlent sur lui. I1 interrompt, il redresse ceux qui ont
la parole : on ne l'interrompt pas, on l'écoute aussi longtemps qu'il
veut parler; on est de son avis, on croit les nouvelles qu'il débite.
S'il s'assied, vous le voyez s'enfoncer dans un fauteuil, croiser les jambes
l'une sur l'autre, froncer le sourcil, abaisser son chapeau sur ses yeux pour
ne voir personne, ou le relever ensuite, et découvrir son front par
fierté et par audace. Il est enjoué, grand, rieur, impatient,
présomptueux, colère, libertin, politique, mystérieux
sur les affaires du temps; il se croit des talents et de l'esprit. Il est
riche.
La Bruyère. Les Caractères (1688-1696). |
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Document 4 | ||||||||||||||||||||||
Dans un pays ravagé par la guerre, Claus et
Lucas font l'apprentissage de la vie et de la cruauté. Leur mère,
rnenacée par la famine, les conduit à la campagne chez leur
grand-mère. Terrible grand-mère! lis décident de raconter
leur vie, chaque jour, dans un grand cahier.
Notre Grand-Mère est la mère de notre Mère.
Avant de venir habiter chez elle, nous ne savions pas que notre Mère
avait une mère. Agota Kristof. Le Grand Cahier (1986), Éditions
du Seuil. |
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Document
5 Deux autoportraits de Frida Kahlo |
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Document
6 |
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Petite
Annonce
C'est le début qui m'a donné le plus de mal. Bernard FRIOT, in Nouvelles Histoires pressées, Milan poche junior, 2000. |
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